Informations complémentaires
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organisateur | Comité Européen d’Histoire du Sport, Université de Séville |
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Cette recherche s’attache à analyser l’appropriation des espaces du sport et du loisir corporel durant la guerre comme enjeu de pouvoir et marque de domination. L’étude des rapports occupants/occupés vus sous l’angle du sport et plus particulièrement de l’investissement autoritaire des lieux de pratiques par les troupes d’occupation, permet de mettre en évidence les formes de violence matérielles, économiques et surtout symboliques auxquelles renvoie une telle confiscation.
Le cas de la piscine de Bordeaux et de sa progressive colonisation par les troupes allemandes, permet d’éclairer l’éventail des violences qui s’attachent à cette conquête de l’espace sportif (violences vis à vis du public, du personnel de la piscine, des autorités municipales, etc.), alors que par ailleurs, d’autres espaces de la pratique
physique à Bordeaux sont également marqués par ces investissements forcés.
Le sport qui a pu constituer durant la guerre un interstice de liberté, au-delà des aspects idéologiques et des embrigadements dont il fut le creuset, devient ainsi le lieu et l’objet d’une forme de rétorsion dont il s’agit d’envisager la portée : entre tribut de guerre et marque plus subtile de domination matérielle et symbolique.
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organisateur | Comité Européen d’Histoire du Sport, Université de Séville |
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