Les 7 et 8 mars, l’université foraine, propose une rencontre au campement dromesko à la ferme du haut bois de saint-jacques-de-la-lande. Au cœur de ces journées : les «plaisirs» et «malheurs» du corps. Un rendez-vous ouvert à tous.
Les après-midi seront rythmés par les débats et se termineront par des repas. Des intervenants de tous horizons participeront à ces rencontres comme Naim Bornaz, pratiquant du Parkour, une expérience de la ville comme «terrain de jeu et espace des possibles» ou, le lendemain, Erwan Godet, président de Breizh Version Sport, qui fera part de son expérience dans l’insertion par le sport des publics en errance. Les débats se termineront par une représentation faite par les élèves de l’école de théâtre du TNB ainsi qu’une démonstration de karaté artistique de Clément Foutel, champion du monde.
Faire apprendre autrement
L’objectif de cette opération est de sortir le savoir des murs de l’université classique pour le mettre au contact de la population. «J’avais envie de prendre du recul sur ce que j’avais fait et de le transmettre mais pas de façon académique, explique l’architecte Patrick Bouchain, instigateur du projet, nous ne venons pas pour donner la leçon, on vient avec ce que l’on a pour révéler ce qu’il y a».
Le but est de faire apprendre autrement, de répondre aux questions concrètes des habitants. «On a entrainé avec nous énormément de gens : des étudiants insatisfaits sur l’enseignement qu’ils recevaient, des habitants laissés pour compte dans des opérations d’architecture, des artisans et autres. »