Engagements sportifs, expériences de vie avec le VIH et genres
Résumé
Être malade ou bien portant n’est pas indifférent dans l’engagement physique. Plus encore, se savoir malade, connaitre par exemple sa situation virale, importe dans les relations à soi-même et aux autres, que ce soit dans le cadre d’une activité professionnelle ou ludique. Si le thème de la maladie est désormais un classique des Sciences Humaines et Sociales, les expériences de la maladie ou de l’infection en rapport avec l’engagement dans les APS ne sont pas connues précisément. L’infection au Virus d’Immunodéficience Humaine (VIH) peut être appréhendée comme un prototype des situations vulnérabilisantes en raison de ses multiples impacts (personnel, collectif, médiatique, symbolique, etc.). Le caractère mystérieux et marginal de l’infection à ses débuts (rapidement référée aux homosexuels, aux immigrés, aux toxicomanes et aux prostituées), sa diffusion plus large et l’absence de traitement par la suite, ont imprégné ses représentations sociales morbides et stigmatisantes.
Informations complémentaires
ouvrage | Sport, genre et vulnérabilité au XXe siècle |
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directeur-douvrage | Thierry Terret, Luc Robène, Pascal Charroin, Stéphane Héas, Philippe Liotard |
auteur | |
editeur | |
pages | 549-562 |
annee |
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